Les réseaux sociaux, on les connaît, on les pratique, que ça soit dans notre vie personnelle ou dans notre vie professionnelle… Cependant, comment savoir si on les utilise correctement ? Il existe des astuces qui faciliteraient la visibilité des posts mis en ligne. Revue de détails.
1. Des chiffres, des chiffres, et encore des chiffres !
L’auteur de cet article n’a pas dérogé à la règle, les chiffres sont efficaces, précis, clairs et valent beaucoup de longs discours.
On peut les utiliser en liste, en classement, en délais, etc. Les internautes adorent les chiffres. À l’heure où tout va très vite, les chiffres permettent de faire passer beaucoup d’infos en peu de lignes et en peu de temps de lecture. Alors, pourquoi se priver ?
2. Des chiffres oui… mais impairs si possible !
Cela peut sembler bizarre, mais selon les statistiques, les chiffres impairs généreraient plus de clics (20 % en plus). L’être humain serait-il irrésistiblement attiré par l’asymétrie ? En tout cas, opter pour une liste impaire, ça ne coûte pas plus cher et c’est plus efficace !
3. On ouvre les parenthèses.
Une étude de V3B nous apprend qu’une information entre parenthèse rapporterait + 38 % de clics. À ce compte-là, on n’hésite pas et on met quelques informations entre parenthèses (un détail, une liste, un exemple, une bonne blague…) On peut même les utiliser dans le titre, cela ajoute une précision qui peut faire la différence et donner encore plus envie de cliquer. Exemple : « Les blondes sont plus sexy que les brunes… (la preuve en images) ».
4. On reste négatif.
Qui n’a pas foncé fébrilement sur un article intitulé « Les 4 erreurs fatales à éviter sur son CV ? », alors que celui décrivant « Comment bien rédiger une lettre de motivation » donne beaucoup moins envie ? Esprit tordu ou envie de se faire du mal, on préfère connaître les boulettes à éviter, que la marche à suivre ! Avec des superlatifs négatifs et inquiétants, on génère, selon une étude d’Outbrain, 30 % d’engagement en plus, alors on choisit les exagérations qui fichent la trouille, ça fonctionne !
5 – Les deux-points
: c’est bien.
Une autre étude d’Outbrain explique que l’utilisation des deux-points permet d’augmenter le nombre de clics de 9 %. Rappelons que ces 2 petits points servent à annoncer une énumération, un complément d’information, généralement en fin de phrase. Ils attirent l’attention sur ce qui va être dit et permettent de structurer la fin de votre texte. Ils peuvent également être utilisés en titre, et augurent d’une liste d’informations pertinentes à venir, comme pour cet article sur comment organiser un séminaire impactant.
6 – Miser sur l’émotion
Ça n’est un secret pour personne, tout ce qui suscite l’émotion attirera le lecteur et le fera réagir plus facilement. Optez pour un titre accrocheur, avec des mots liés aux sentiments, qui vont toucher à l’affect et donc donner plus envie de cliquer. « Amour ». « Succès ». « Échec ». « Drame ». « Horrible »… La langue française dispose d’un nombre incalculable de termes qui vont marquer le lecteur qui, ne l’oublions pas, n’est pas un robot. En utilisant ce type de vocabulaire, vous toucherez à son âme.
Par exemple, un titre un peu neutre comme « Comment rédiger un bon CV » deviendrait « Comment rédiger le CV qui va marquer la mémoire du recruteur ? » C’est du marketing élémentaire, l’émotion pousse plus à l’action que le rationnel, qui fait réfléchir mais pas forcément agir.
7 – On peut utiliser des formules toutes faites
… mais pas d’exagération !
Max Woolf, analyse de données chez BuzzFeed, a étudié les formules types qui fonctionnaient bien. Ainsi, les expressions « Avant de mourir » (pays à voir), « Que vous ne connaissiez pas » (astuces pour maigrir) « Raisons qui font que… » (on aura envie de lire votre post) etc., inciteront à consulter un texte. Tout comme un titre qui commence par une interpellation type « SURPRISE ! » ou « Venez découvrir… »
En revanche, attention à ne pas grossir le trait et prendre ses lecteurs pour des idiots. Pas de fausses promesses, ni d’exagération dans les accroches, il faut faire simple et authentique. Un titre doit rester conforme à ce qui sera développé dans le texte qui le suit, afin d’éviter tout effet déceptif à l’internaute qui aura pris le temps de le lire.
Sources :
Antoine Périgne via son LinkedIn
https://www.linkedin.com/in/antoineperigne/
V3B, agence de marketing et social media
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